mardi 18 juin 2013

Poker online : les opérateurs français tirent la sonnette d'alarme auprès du gouvernement

Poker online : les opérateurs français tirent la sonnette d'alarme auprès du gouvernement
Si la fermeture de Partouche.fr confirme une chose, c'est bien la morosité du poker online français. Trois ans après la légalisation du poker en ligne dans l'Hexagone, un article du journal Le Monde nous apprend ce week-end que les grands opérateurs du marché tricolore ont décidé d'avertir le gouvernement sur la situation actuelle en se réunissant au sein d'une fédération intitulée le "Geste". Cette dernière regroupe notamment les rooms PokerStars.fr, Barriere.fr ou encore Betclic.fr, avec le soutien de la Française des Jeux.

La fuite des gros joueurs

C'est un fait : d'année en année, le chiffre d'affaires du poker baisse un peu plus. En 2012, il souffrait déjà d'une baisse de 5%, suivi d'une chute brutale pour le premier trimestre 2013 avec un recul de 13%. Des chiffres qui inquiètent à juste titre les membres du Geste : "A rythme constant, l'activité française pourrait accuser en 2014 une baisse de plus de 20 % qui se révélerait particulièrement catastrophique pour les opérateurs."

La raison principale de ces mauvais chiffres selon les opérateurs : la pression fiscale imposée par le gouvernement sur les gros joueurs qui les pousse à délaisser les rooms françaises, comme l'expliquent les membres du Geste : "environ 1500 gros et très gros joueurs, générant près de 400 millions d'euros de mises annuelles, ont quitté le marché français du poker en ligne. Une majorité d'entre eux joue désormais sur les plateformes étrangères."

Si aujourd'hui Winamax et PokerStars s'en sortent relativement bien en se partageant 75% du marché, laissant le quart restant aux treize autres opérateurs, la situation reste cependant critique pour l'ensemble du marché.

Quelles solutions ?

Pour contrer cette mauvaise conjoncture, plusieurs pistes sont à l'étude. L'une d'entre elles serait de proposer davantage de variantes, afin de séduire un maximum de joueur. Une autre consisterait à mettre en commun les liquidités françaises avec celles d'opérateurs étrangers, afin d'augmenter les gains et l'affluence en autorisant les joueurs de différents pays à jouer ensemble.

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